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Un projet de loi contre la pollution atmosphérique

26 décembre 2019    


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La Chambre de commerce thaïlandaise a soumis au président de la Chambre des représentants une proposition concernant un projet de loi visant à lutter contre la pollution atmosphérique qui nuit à l’économie nationale.
Selon le président de la Chambre de commerce thaïlandaise, Kalin Sarasin, la proposition suggère la création d’un comité de contrôle de la pollution de l’air, qui sera chargé de surveiller la situation atmosphérique et de concevoir des politiques et aussi des sanctions pour les contrevenants.
Pour sa part, le président de la Chambre des représentants thaïlandaise, Chuan Leekpai, a reçu cette proposition et a suggéré que ces recommandations soient discutées directement avec le gouvernement, notamment le ministère de l’Intérieur.
L’année dernière, la pollution atmosphérique a atteint des niveaux alarmants dans de nombreuses localités en Thaïlande, notamment dans la capitale. La brume persistante a affecté l’industrie du tourisme, la santé publique et a eu un impact négatif sur l’image du pays.
Source : VNA

Feu de broussailles à Chiang Mai

Cette pollution affecte principalement les grande villes comme Bangkok et Chang Mai et certaines zones ou est pratiqué l’essartage et/ou l’écobuage. Cette pollution liée aux pratiques agricoles n’est pas récente. De fait, on en trouve des traces dès la fin du XIXe siècle, dans les récits des explorateurs occidentaux venus travailler aux tracés des frontières du royaume de Siam. James McCarthy décrit ainsi en 1900 comment son travail de triangulation depuis les sommets principaux de la région de Chiang Mai et de Chiang Rai était fréquemment rendu impossible durant les mois de février et de mars 1891 et 1893 par les brouillards, mélangés à des fumées issues des feux de forêt.
Phénomène saisonnier, et jusqu’alors accepté parce que considéré comme inévitable, la pollution de l’air à Chiang Mai, et désormais également à Bangkok, est devenue au cours des dernières années une crise à la fois écologique, politique et sociale. Les particules fines, mesurées par de multiples réseaux de capteurs, publics et privés, ne sont plus seulement des objets scientifiques, elles font l’objet d’une veille citoyenne, de commentaires sur les réseaux sociaux, elles génèrent des inquiétudes profondes, cristallisent les mécontentements, provoquent des manifestations et des critiques à l’encontre des autorités.